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 Patrick Ecoutin 

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Depuis l’âge de raison et son premier appareil photo, un Kodak 620, la quête de Patrick Ecoutin a toujours été d’arriver à saisir l’instant crucial cher à Henri Cartier Bresson.

 

Mais tiraillé entre l’envie de participer à la vie qu’il aime admirer et le recul que nécessite la photographie, il finit par mettre au point sa propre technique : une superposition de plusieurs prises de vue, au crépuscule, sans bouger l’appareil.

« Ainsi s’additionnaient les lumières du jour et de la nuit et s’y rajoutaient les éclats fugaces de l’inattendu. A l’évidence, je n’étais pas photographe mais voyeur urbain » explique l’artiste.

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Une table pour trois

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Après un accident cardiaque, il ressent comme une impérieuse nécessité d’aller vite, d’en faire plus : « Plus question de rester des heures immobiles, mais au contraire, il me fallait sillonner les rues le plus vite possible sans cesser de déclencher, sans viser, sans cadrer, au jugé, peut-être simplement pour affirmer : ‘je vois encore’."

"Je ne m’arrête jamais pour prendre une photo et dans mes rêves secrets, je ne m’arrête jamais de prendre des photos. La photo n’est pas, pour moi, une façon de voir le monde mais une façon d’être au monde, encore un peu de temps. »

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